Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a annoncé son intention de soutenir le gouvernement guinéen dans la lutte contre ces trois maladies majeures. L’annonce a été faite ce vendredi par Thierno Souleymane Diallo, coordonnateur de l’Instance de Coordination Nationale des subventions du Fonds mondial, lors d’une déclaration officielle.
Ce soutien s’inscrit dans le cadre du nouveau cycle de financement couvrant la période 2024-2026. Pour cette phase, une enveloppe globale de 165 millions de dollars a été mobilisée, dont une contribution nationale de 40 millions de dollars apportée par le gouvernement guinéen. M. Diallo a précisé que ce financement repose sur plusieurs conditions essentielles, notamment « le respect des engagements financiers, la prévisibilité et la transparence des fonds de contrepartie ainsi que l’optimisation des processus logistiques pour l’exonération et l’approvisionnement des produits de santé ».
La mise en œuvre de ce programme sera assurée par le ministère guinéen de la Santé à travers ses différentes structures. Le directeur national de la santé communautaire, Mamady Kourouma, a salué cette initiative, soulignant que ce financement arrive à un moment crucial pour le système de santé du pays. « Le ministère bénéficie de ce soutien pour concrétiser le Plan national de développement sanitaire. Le souci permanent du ministre de la Santé est de garantir une coordination optimale et une exécution rigoureuse, conformément aux directives du président de la République », a-t-il ajouté.
Ce nouvel engagement du Fonds mondial représente un espoir considérable dans la lutte contre des maladies qui continuent de peser lourdement sur la santé publique en Guinée. Avec une meilleure coordination des ressources et des interventions ciblées, les autorités espèrent des avancées significatives dans la réduction du taux de mortalité et l’amélioration des services de santé à travers le pays.
Le Fonds mondial est un partenaire clé dans les efforts mondiaux pour éradiquer le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme, et la Guinée reste un bénéficiaire prioritaire de ses programmes, compte tenu des défis sanitaires persistants.
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