Le Cameroun traverse aujourd’hui un moment politique décisif. Après quarante-trois années de pouvoir sans évolution significative, le peuple, et en particulier la jeunesse désabusée, cherche un renouveau. Dans ce contexte, Issa Tchiroma Bakary apparaît comme l’homme capable de porter cet espoir.
Son parcours est singulier et symbolique. Ancien prisonnier sous l’ère Biya, suite aux affaires liées à Belo Bouba , Tchiroma est revenu sur la scène politique tel un phénix renaissant de ses cendres. Réhabilité par Paul Biya, il a exercé tour à tour des fonctions ministérielles dans différents départements avant de prendre une décision historique : se présenter contre son ancien mentor. Cette trajectoire lui confère une légitimité particulière et un ancrage dans la réalité politique du pays.
Aujourd’hui, Tchiroma incarne l’espoir d’une jeunesse sacrifiée et d’un peuple oublié. Partout, du Nord au Sud, de l’Est à sa propre région, les infrastructures sont inexistantes, les services publics déficients, et les populations vivent dans la précarité. Le Cameroun, dans sa gouvernance actuelle, est marqué par une classe dirigeante vieillissante : le président du Sénat, de l’Assemblée nationale et du Conseil constitutionnel sont tous autour de 80 ans, tandis que des patriarches dirigent le Conseil économique et social depuis plus de 40 ans. Cette « gériatrie camerounaise » nourrit l’aspiration à un changement urgent et crédible.
Le mot d’ordre lancé par Tchiroma pour l’élection a trouvé un écho massif dans la population. Les villes mortes, la paralysie des marchés et la mobilisation populaire montrent que les Camerounais veulent tourner la page d’un système qui, pour eux, symbolise la corruption et les maux historiques du pays. Tchiroma est désormais perçu comme le messie politique capable de redonner un horizon à un peuple longtemps privé de perspectives.
Plus encore, sa candidature divise jusque dans les rangs des forces de sécurité et de défense, ce qui illustre l’impact de sa montée en puissance sur l’ensemble de l’État. Le choix du peuple, exprimé jusqu’au 12 octobre, est clair : Issa Tchiroma Bakary est celui qui incarne la possibilité d’un Cameroun uni, prospère et tourné vers l’avenir.
Face à cette dynamique, le régime en place semble fragilisé. Biya et ses alliés apparaissent désormais comme l’ombre d’eux-mêmes, confrontés à une population qui réclame respect, justice et perspectives nouvelles. L’heure du changement a sonné, et avec elle, l’émergence de l’homme que beaucoup considèrent comme capable de transformer le rêve d’un Cameroun meilleur en réalité.
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