L’armée israélienne a mené une frappe aérienne contre un véhicule à l’entrée de la ville de Saïda, dans le sud du Liban, ce dimanche, rapportant un bilan provisoire d’un mort. Selon la chaîne libanaise Al Mayadeen, l’attaque a été réalisée à l’aide d’un drone. Les forces de sécurité libanaises ont rapidement bouclé le lieu de l’incident, mais les circonstances exactes restent floues.
Cette frappe intervient dans un contexte déjà tendu, où un cessez-le-feu fragile a été mis en place le 27 novembre dernier, sous l’égide des États-Unis et de la France. Cet accord visait à réduire les violences à la frontière sud du Liban, avec le déploiement de l’armée libanaise et des soldats de la paix de l’ONU, et le retrait des forces du Hezbollah du côté nord du fleuve Litani. De son côté, Israël avait accepté de retirer ses troupes du sud du Liban dans un délai de 60 jours. Cependant, la situation reste volatile et les tensions persistent malgré ces accords de paix.
Le 27 janvier, un nouveau développement a eu lieu, avec l’annonce par la Maison-Blanche d’un accord pour repousser la date limite du retrait des forces israéliennes jusqu’au 18 février. Ce nouveau délai témoigne des difficultés à instaurer une paix durable dans cette région déjà marquée par des décennies de conflits.
La frappe d’aujourd’hui soulève des inquiétudes quant à la stabilité de l’accord et de la situation générale dans cette zone sensible. Les autorités libanaises et internationales devront redoubler d’efforts pour éviter une nouvelle escalade et maintenir un équilibre fragile.