La situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC) continue de se détériorer, notamment dans l’est du pays. À Kinshasa, la capitale, les autorités ont renforcé la sécurité autour des ambassades, des écoles consulaires, ainsi que dans les zones de forte affluence et les points stratégiques. Un important dispositif policier a été déployé afin de prévenir tout risque de débordement.
Pendant ce temps, à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, des unités supplémentaires du groupe rebelle M23, appuyées par l’armée rwandaise, ont pris position dans plusieurs quartiers de la ville. D’après Radio Okapi, des colonnes de combattants se sont installées sur les principales artères, provoquant la fermeture de nombreux commerces, dont des pharmacies et boutiques, par crainte de pillages. Le gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, a confirmé que la ville était passée sous le contrôle des rebelles.
Cette avancée du M23 dans l’est de la RDC suscite de vives inquiétudes quant à une possible escalade du conflit. Des observateurs internationaux dénoncent une violation de la souveraineté congolaise et un risque accru d’embrasement régional, avec de graves conséquences humanitaires.
Face à cette crise, les autorités congolaises tentent de gérer la situation sur plusieurs fronts : maintien de l’ordre à Kinshasa et riposte militaire dans l’est du pays, alors que la communauté internationale suit de près l’évolution du conflit.
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