Dans la petite commune de Mvengue, située dans la région du Sud du Cameroun, l’actualité a pris une tournure dramatique avec l’arrestation de Mme Bikoue, une femme au cœur d’un scandale qui a secoué l’opinion publique. La vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux montre cette dernière en train d’uriner dans une marmite contenant de l’Okok, un mets traditionnel et très apprécié au Cameroun. Cette scène choquante a déclenché l’indignation générale et des mesures ont été prises contre la suspecte.
Mme Bikoue a été appréhendée par les forces de l’ordre dans son village natal, à Mvengue, à environ 130 km de Yaoundé, la capitale du pays. L’arrestation survient après une série de poursuites et d’échanges tendus, l’incident ayant provoqué une onde de choc dans les communautés locales et au-delà. L’homme politique Parfait Mbvoum, qui a commenté l’affaire, a souligné que cette situation n’était pas seulement une affaire personnelle, mais qu’elle avait également des implications sur les tensions tribales. "Vraiment Mike Patychou, il faut éviter des confusions dans des problèmes de cette nature", a-t-il déclaré.
L’incident a débuté en février 2024, lorsqu’une vidéo montrant Mme Bikoue dans des circonstances déplorables a été largement partagée. Selon les informations obtenues, cette vidéo aurait été accidentellement diffusée après que le téléphone de la tenancière de restaurant ait été volé. Les images ont rapidement enflammé les réseaux sociaux, et une vague de réprobation a suivi. La vidéo a non seulement choqué les Camerounais, mais a aussi mis en lumière un problème de santé publique qui était passé inaperçu pendant des mois.
Les habitants du quartier Mvog-Ada à Yaoundé, où Mme Bikoue avait ouvert son restaurant en septembre 2024, se sont plaints de nombreux cas de maux de ventre parmi les clients réguliers. Une mère de famille, visiblement affectée par la situation, a témoigné en ces termes : « Mon fils est une victime de cette dame. J’ai payé un carton de médicaments parce que tous les jours, quand il revient de la maison, il a mal au ventre. Il me dit : ’Mama, je mange chez cette dame tous les jours, regarde ce que la maman fait’ ». Ces témoignages ont contribué à alimenter la colère de la communauté, qui a décidé de détruire le restaurant de Mme Bikoue.
Actuellement en détention, Mme Bikoue est toujours sous enquête, et des questions demeurent sur les raisons de son acte et sur la mesure dans laquelle elle pourrait être tenue responsable des possibles effets sanitaires de ses actions. En attendant, cette affaire soulève de nombreuses interrogations sur la sécurité alimentaire dans certaines petites entreprises locales, en particulier dans un contexte où la surveillance sanitaire est parfois insuffisante.
Dans un pays où la culture culinaire est au cœur de la vie sociale, cet incident rappelle l’importance de la vigilance, mais aussi de la responsabilité dans la préparation des repas qui nourrissent des milliers de citoyens.